Divorzio all’italiana

Par Inass El Mahdaoui

(Italiano)

Venerdì 8 novembre 2024 ho assistito alla proiezione del film “Divorzio all’italiana”, uscito nel 1961.

“Divorzio all’italiana” è una commedia italiana di Pietro Germi. Parla di Ferdinando Cefalù, detto Fefè, un barone di Agramonte sposato con Rosalia, una donna molto affettuosa, ma che non ama più. Fefè è infatti innamorato di Angela, una ragazza giovane e bella che è anche sua cugina. L’uomo vuole separarsi, ma c’è un problema: in Italia, negli anni ’60, il divorzio è illegale.

Un giorno, Fefè scopre una possibilità. La legge afferma che una persona può uccidere il marito o la moglie per « onore » senza andare in prigione per molto tempo. Allora, Fefè pensa a un piano: trovare un amante per Rosalia, così può ucciderla « per onore » e sposare Angela.

L’uomo comincia a cercare qualcuno che possa essere l’amante di sua moglie. Riflette molto e finalmente scopre che Rosalia, prima del matrimonio, era innamorata di un uomo, Carmelo Patanè. Carmelo è un pittore e vive ancora nel paese. Fefè organizza tutto per far incontrare i due. Rosalia, all’inizio, è un po’ timida, ma poi si avvicina a Carmelo. Fefè pensa che il suo piano stia funzionando ma le cose non sono così semplici. Ci sono situazioni comiche, problemi e sorprese fino alla fine del film.

« Divorzio all’italiana » è un film molto divertente e interessante. La storia presenta situazioni comiche e personaggi strani. Il protagonista, Fefè, è un uomo egoista e vuole liberarsi della moglie per sposare una donna più giovane. Il film mostra la società italiana degli anni ’60, con le sue regole e tradizioni.

Anche se il tono del film è ironico e fa ridere, c’è un tema molto serio al centro della storia: il femminicidio. Fefè ricorre alla legge sul « delitto d’onore » per giustificare il suo piano di uccidere Rosalia e ottenere uno sconto di pena. Questa legge mostra una mentalità patriarcale e discriminatoria.
Guardando il film oggi, anche se la legge sul delitto d’onore è stata abolita, capiamo come il problema della violenza contro le donne sia ancora attuale in molte parti del mondo. Mi è piaciuto il film perché riesce a combinare umorismo e critica sociale. Fa ridere ma anche riflettere sulle disuguaglianze.


(Version française)

Le vendredi 8 novembre 2024, nous avons assisté à la projection du film « Divorcio all’italiana », sorti en 1961.

« Divorce à l’italienne » est une comédie italienne de Pietro Germi. Elle raconte l’histoire de Ferdinando Cefalù, dit Fefè, un baron d’Agramonte. Il est marié à Rosalia, une femme très affectueuse, mais il ne l’aime plus. Fefè est amoureux d’Angela, une jeune et belle fille qui est aussi sa cousine. Fefè veut mettre fin à son mariage, mais il y a un problème : en Italie, dans les années 1960, le divorce est illégal.

Un jour, Fefè découvre une possibilité. La loi dit qu’une personne peut tuer son mari ou sa femme pour « crime d’honneur » sans aller en prison pour une longue période. Fefè élabore donc un plan : trouver un amant à Rosalia, afin de pouvoir la tuer « pour l’honneur » et épouser Angela.
Il se met à la recherche d’un homme qui pourrait être l’amant de sa femme. Il réfléchit beaucoup et finit par découvrir que Rosalia, avant son mariage, était amoureuse d’un homme, Carmelo Patanè. Carmelo est peintre et vit toujours au village. Fefè organise tout pour réunir Rosalia et Carmelo. Rosalia est d’abord un peu timide, puis elle s’approche de Carmelo. Fefè pense que son plan fonctionne. Mais les choses ne sont pas si simples. Il y a des situations comiques, des problèmes et des surprises jusqu’à la fin du film.

« Divorce à l’italienne » est un film très drôle et intéressant. L’histoire présente des situations comiques et des personnages étranges. Le personnage principal, Fefè, est un homme égoïste qui veut se débarrasser de sa femme pour en épouser une plus jeune. Le film montre la société italienne des années 1960, avec ses règles et ses traditions.

Bien que le ton du film soit ironique et fasse rire, il y a un thème très sérieux au centre de l’histoire : le féminicide. Fefè utilise la loi sur les « crimes d’honneur » pour justifier son projet de tuer Rosalia. Cette loi témoigne d’une mentalité patriarcale et discriminatoire.
Si l’on regarde le film aujourd’hui, même si la loi sur les crimes d’honneur a été abolie, le problème de la violence à l’égard des femmes est toujours présent dans de nombreuses régions du monde. J’ai aimé ce film parce qu’il parvient à combiner humour et critique sociale. Il fait rire, mais il fait aussi réfléchir aux inégalités.


Article rédigé par Inass El Mahdaoui, étudiante à Sciences Po Grenoble

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