« A Chiara », c’est vrai que le sang n’est pas de l’eau ?

Par Rebecca Lawlor & Florence Sabatier

A Chiara, è vero che il sangue non è acqua ?

La quindicesima edizione del festival « Dolce Cinema » si è aperta la sera di venerdì 12 novembre, con il terzo film della trilogia su Gioia Tauro del regista Jonas Carpignano, « A Chiara ».

Il film parla di Chiara, una ragazza di quindici anni, che appartiene a un’affettuosa e affiatata famiglia di cinque persone: i suoi genitori Claudio e Carmela, sua sorella maggiore Giulia e la minore Giorgia. La notte della festa per il diciottesimo compleanno di Giulia, la macchina della famiglia viene distrutta da degli esplosivi proprio fuori casa e da quel momento si perde ogni traccia di Claudio Questo film segue la determinazione di Chiara nel cercare suo padre e così capire le sue radici e svelare i misteri che la sua famiglia le ha nascosto, principalmente a proposito delle attività criminali di suo padre, membro della ‘Ndrangheta. Chiara si trova di fronte al dilemma morale tra prendersi cura di sé, partendo dalla sua città; o rimanere fedele alla sua famiglia.

Con emozioni così complesse da interpretare, soprattutto per la protagonista, di soli quindici anni, questi attori hanno probabilmente avuto un compito molto difficile. Sorprendentemente, questi personaggi sono stati meravigliosamente interpretati da una famiglia di attori non professionisti, la famiglia Rotolo, che ha portato nel film un indubbio grado di realismo; Swamy Rotolo interpreta Chiara e i suoi veri familiari assumono i ruoli delle sorelle, del padre e dei suoi cugini. Questi attori sono stati scelti proprio per questo ruolo e, stando a quello che il regista ha rivelato, conoscevano Jonas Carpignano da tempo.

Il film, che dura circa 2 ore, è stato presentato in anteprima al Festival di Cannes, vincendo il premio di ‘Miglior Film Europeo’. Non solo ha ricevuto recensioni positive da molti critici, ma ha anche avuto successo nel discutere temi difficili che vengono spesso coperti sotto il tappeto. Ad esempio, il film sfida l’idea che « il sangue non è acqua » e offre anche una visione in prima persona di come i mafiosi possono influenzare la vita dei propri cari.

Uno degli aspetti più interessanti del film è quello dell’età della protagonista che a quindici anni si trova in un periodo di transizione, tra l’infanzia e l’età adulta. Questo si riflette nel contrasto tra i comportamenti immaturi di Chiara e i suoi sforzi per sembrare matura, accentuato dalle differenze con le sue sorelle. Infatti, Giorgia, la più piccola, sembra incarnare l’immaturità perché continua a fare domande sul ritorno di suo padre, lasciandosi guidare dalle sue emozioni senza pensare alle conseguenze. Giulia, la maggiore di diciotto anni, prova a mostrare a Chiara che essere matura non significa sempre cercare una spiegazione e buttarsi nel pericolo a capofitto, ma che bisogna saper tacere e non fare domande, per proteggere se stessi. « A Chiara » è stata la scelta migliore per iniziare questo festival sul tema del viaggio, in quanto è stimolante, impressionante ma anche divertente e perché parla di nuovi inizi.

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A Chiara, c’est vrai que le sang n’est pas de l’eau ?

La quinzième édition du festival “Dolce Cinema” s’est ouverte le soir du vendredi 12 novembre, avec le troisième film de la trilogie sur Gioia Tauro du réalisateur Jonas Carpignano, “A Chiara”.

Le film parle de Chiara, une adolescente de quinze ans, qui appartient à une famille affectueuse et soudée de cinq personnes : ses parents Claudio et Carmella, et ses sœurs aînée et cadette Giulia et Giorgia. La nuit de la fête du dix-huitième anniversaire de Giulia, la voiture de la famille est détruite par explosifs près de la maison, et à partir de ce moment, Claudio devient introuvable. Ce film suit la détermination de Chiara à comprendre ses propres origines et à dévoiler les mystères cachés par sa propre famille, notamment les activités criminelles de son père, qui fait partie de la ‘Ndrangheta. Chiara se trouve face à un dilemme, entre prendre soin de soi-même en partant de chez elle, ou rester fidèle à sa famille.

Avec des émotions aussi complexes à interpréter, surtout pour la protagoniste qui a seulement quinze ans, les acteurs ont eu une mission très difficile à accomplir. Les personnages ont été interprétés merveilleusement par les acteurs, qui ne sont pas des acteurs professionnels, mais qui font partie de la famille Rotolo, ce qui a certainement apporté un niveau de réalisme supplémentaire ; avec Swammy Rotolo qui interprète Chiara, et de nombreux autres Rotolo dans les rôles de ses soeurs, son père et ses cousins. Ces acteurs ont été choisis pour ce rôle, et connaissaient Jonas Carpignano depuis longtemps.

Le film, qui dure environ deux heures, a été présenté en avant-première au Festival de Cannes, remportant le prix du “Meilleur film européen”. Il a non seulement reçu des réactions positives de la part de nombreux critiques, mais il a aussi connu du succès grâce aux discussions qu’il engendre sur des thèmes difficiles souvent balayés sous le tapis. Par exemple, le film conteste l’idée que les liens du sang sont plus forts que tout, et offre aussi une vision à la première personne de comment les mafieux peuvent influencer la vie de ceux qui leurs sont chers, à leurs tours.

Un des aspects les plus intéressants du film est celui de l’âge de Chiara : à quinze ans, la protagoniste se trouve à un âge-charnière, entre l’enfance et l’âge adulte. Ceci se reflète notamment dans le contraste entre ses comportements immatures et ses efforts pour paraître mature, qui est accentué par les différences avec ses sœurs. En effet, sa petite soeur Giorgia semble incarner l’attitude d’immaturité face à la disparition de leur père, car elle pose sans cesse la question du retour de celui-ci, en se laissant seulement guider par ses émotions sans réfléchir aux conséquences. Giulia, l’aînée de dix-huit ans, tente de montrer à Chiara que la maturité ne signifie pas toujours chercher une explication et foncer dans le danger tête première, mais qu’il faut parfois savoir se taire et ne pas poser de questions, pour se protéger. “A Chiara” a été l’œuvre parfaite pour ouvrir ce festival sur le thème du voyage, en ce qu’il est stimulant, impressionnant, divertissant, et traite du thème des nouveaux départs.

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